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mardi 22 mai 2012

lundi 7 mai 2012

Les cloches de Poretto

Voici une aquarelle réalisée à partir d'une photo prise dans l'un des petits villages qui surplombent Erbalunga en Corse.
Si le point de vue sur la mer est magnifique...

photo-baie-Erbalunga-Corse


... se balader dans les ruelles en pierre est tout aussi intéressant.

photo-poretto-corse


Voici donc la photo, point de départ de l'aquarelle qui va suivre.

Le ciel bleu était pourtant bien là, mais la photo ne pouvait pas être prise avec la meilleure lumière, seulement presque à contre-jour.














Pour réaliser l'aquarelle, j'ai décidé d'interpréter l'image et de partir sur des couleurs imaginaires.
Voici donc l'esquisse de l'aquarelle.

photo-esquisse-aquarelle




photo-aquarelle-intermédiaire


J'ai d'abord peint tous les murs sur le papier humide, en mélangeant plusieurs couleurs. J'ai ensuite peint le clocher en arrière plan, et seulement après le ciel.








J'ai ensuite complété les premiers plans : les tuiles devant le clocher, la facade et le toit de la maison de gauche et renforcé les couleurs de la facade de droite. 


 Une fois sec, quelques détails ont été ajoutés pour suggérer les tuiles à gauche et créer les volets sur la droite.


Voici l'aquarelle terminée :

photo-aquarelle-achevée















Poretto (2012)
Format : 30 x 40 cm
Papier Arches, grain torchon

samedi 5 mai 2012

Les techniques de l'aquarelle (suite)

Je suis un autodidacte, et donc plutôt mal placé pour donner des leçons sur l'aquarelle.
Et puis d'autres le font très bien !

C'est le cas de Thierry de Marichalar, un artiste qui sublime la lumière dans chacune de ces peintures. Pour voir ses oeuvres c'est ici !
De plus, il pose les bases de l'aquarelle dans un dossier technique, tout en ajoutant pleins de trucs et astuces. Et cerise sur la gateau, vous pouvez accéder à de nombreuses aquarelles réalisées pas à pas. Là !

Voici une aquarelle que j'ai réalisée comme un exercice en m'inspirant de l'un de ses pas à pas.

aquarelle-altheas


Althéas (2011)
Format : 20 x 30 cm
Papier Canson, grain fin

mardi 1 mai 2012

Les techniques de l'aquarelle

L'aquarelle, c'est une combinaison de trois éléments : l'eau bien évidemment, le pigment qui va donner la couleur, et enfin le papier où l'on fait le mélange des deux premiers.

L'eau est essentielle. C'est elle qui permet de diluer les pigments, qu'ils soient en godet sec ou en tube. Jouer sur la quantité d'eau permet donc d'obtenir une couleur plus ou moins intense.
L'eau permet également de mouiller le papier. Et peindre sur un papier sec ne donne pas du tout le même résultat que peindre sur un papier humide voire détrempé. Du coup cela permet plus de diversité dans la peinture. La peinture sur le support sec accentue les contours du coup de pinceau. Au contraire, peindre dans l'humide va disperser les pigments et permet d'homogénéiser l'ensemble.

Par exemple, peindre sur du papier humide permet de créer des ciels chargés d'atmosphère comme ici en Bretagne.
Au contraire, peindre sur du sec permet les effets de la neige au premier plan sur celle de Morzine.

Le grain du papier a ensuite toute son importance : un coup de pinceau sur un papier à grain torchon (un peu rugueux) donne plus de relief que le même coup de pinceau sur un papier à grain fin (plus lisse). Et si le papier est humide, on obtient encore autre chose. En simplifiant, on a deux combinaisons possible par type de grain de papier.

Le pigment enfin permet d'obtenir une palette de couleur quasi infinie. On peut le diluer fortement ou au contraire l'ajouter presque « brut » sur le papier. On peut le préparer à l'avance, c'est à dire mélanger une ou plusieurs couleurs ensemble, puis peindre avec ce mélange. Mais on peut également l'ajouter par dessus un lavis que l'on vient juste d'étaler sur le papier. Et c'est là que cela se complique... Car si le pinceau n'a pas la même teneur en eau, on peut créer des auréoles difficiles à éliminer par la suite.

Mais le bon côté des choses, c'est que les pigments sont de nature différente.
Certains sont plus lourds que d'autres : en les étalant sur le papier, ils ne vont pas diffuser de la même manière, créant ainsi certains effets.
Certains sont plus opaques que d'autres, mais jamais complétement opaque. Ce qui est sûr, c'est que lorsque que l'on veut ajouter une couche de peinture supplémentaire, on ne recouvre pas ce qui est en dessous (contrairement à la peinture à l'huile ou à l'acrylique). Et le fait de superposer plusieurs couches, plusieurs lavis, donne également un choix de palette résultant quasi infini.

A vos pinceaux !